Synchronisation des ondes cérébrales

Le cerveau est certes un territoire énigmatique, mais depuis une cinquantaine d’années, la science a élucidé certains de ses mystères. Aujourd’hui, on utilise non seulement des produits pharmaceutiques pour intervenir dans sa chimie, mais aussi diverses technologies pour en modifier les mécanismes physiques. Ainsi, simplement avec différents outils entre autre une instrumentation spécifique utilisée en sonothérapie, on peut accélérer ou ralentir les ondes cérébrales ou encore synchroniser les ondes de l’hémisphère droit avec celles de l’hémisphère gauche.

Les effets recherchés sont variés et pas toujours orthodoxes sur le plan scientifique : améliorer le sommeil ou les fonctions immunitaires, surmonter la timidité, apprendre en accéléré, développer la créativité, gérer les émotions, mais aussi atteindre ce qu’on appelle des états « non ordinaires » de conscience.

 

Les ondes cérébrales
Dans les différentes zones du cerveau, l’influx nerveux fonctionne en relative cohérence et de façon rythmique : les neurones s’activent ensemble (plus ou moins), comme une pulsation, puis se calment, puis s’activent de nouveau.

 

L’intensité de l’activité cérébrale se manifeste par la fréquence de ces ondes. On les calcule en hertz (Hz) – un hertz égalant une ondulation par seconde. Quant aux ondes générées par un cerveau actif, on les divise en 4 ou 5 fourchettes, dont les appellations viennent du grec ancien :

  • Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêves.
  • Ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil.
  • Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère et de l’éveil calme.
  • Ondes bêta : 14 Hz et plus, celles des activités courantes. Étrangement, les ondes cérébrales passent au bêta pendant les courtes périodes de sommeil avec rêve (sommeil paradoxal), comme si les activités du rêve étaient des activités « courantes ».
  • Il arrive aussi qu’on parle d’ondes gamma qui se situeraient au-dessus de 30 ou 35 Hz et qui témoigneraient d’une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes. (Ne pas confondre avec les rayons gamma, émis par le noyau des atomes.)

Mentionnons par ailleurs que le cerveau est divisé en deux hémisphères, puis en plusieurs aires, chacune ayant une fonction importante : aires du langage, de la sensibilité corporelle, de l’émotion, etc. En ce qui concerne les hémisphères, on sait qu’ils fonctionnent le plus souvent dans une relative indépendance, et que le gauche, généralement dominant, est le siège de la logique et du rationnel, tandis que le droit est celui de la créativité.

La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d’activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n’accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil…

 

Quand le cerveau prend le rythme
En effet, certains types de pulsations ou vibrations sonores émises peuvent induire, accélérer ou ralentir la fréquence des ondes en fonction du résultat recherché. Pour améliorer la qualité de détente et favoriser le sommeil, par exemple, on « invite » le cerveau à ralentir le rythme de ses ondes, qui pourraient graduellement passer de 14 à 4 Hz.

Modifier le rythme des ondes cérébrales, c’est une chose, mais faire adopter le même rythme par les 2 hémisphères du cerveau, c’est un pas de plus, semble-t-il. La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être. On croit même qu’un fonctionnement « intégré » des 2 hémisphères favorise de meilleures performances mentales et intellectuelles, puisque la logique (cerveau gauche) et la créativité (cerveau droit) agissent alors en synergie.

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